contact@haitiwonderland.com+509 36184317

Découvrir

Panier

Haïti : Citadelle la FerrièreHaïti : Citadelle la Ferrière

Actualités / Recherche scientifique

Culture February 09, 2024

Haïti : La saison de Rara à Petit-Goâve : Une célébration de la vie, de l’unité et de la résilience

Alors que la nouvelle saison de Rara se profile à l’horizon, certains groupes tels que Saint Jacques Majeur, Ratyèfè, Florida Band, Lambi Grand, et Grap Kenèp se préparent déjà à illuminer les rues de Petit-Goâve de leurs costumes flamboyants et de leurs mélodies envoûtantes. Pour ces groupes, l’avenir semble radieux, promettant une saison pleine de passion et de succès. Cependant, d’autres bands de rara hésitent encore sur la direction à prendre. Malgré ces incertitudes, l’optimisme règne quant à la réussite de cette nouvelle saison pour l’ensemble des groupes de rara dans la commune de Petit-Goâve. Le rara, ancré dans la tradition vodou, est bien plus qu’une simple manifestation artistique. Il incarne l’essence même de la culture haïtienne, mettant en lumière des questions de mémoire, de tradition et d’identité. Cette forme d’expression artistique, de plus en plus populaire, attire un large public et suscite un engouement sans précédent. Des groupes comme Ratyèfè, Grap Kenèp, Florida Band et Chenn Tamaren, reconnus pour leur capacité à ravir leurs fans, jouent un rôle crucial dans l’essor continu du rara dans la commune. La saison de rara débute traditionnellement le jeudi des morts et s’achève dans la nuit du dimanche de Pâques ou le lundi quasimodo. Pour marquer le début de cette période sacrée, les groupes organisent des cérémonies d’ouverture, honorant ainsi les esprits des défunts dans des rituels empreints de spiritualité. Ces cérémonies, souvent tenues dans les cimetières ou dans les "Bitasyons" des groupes, symbolisent le lien profond entre le rara et les traditions vodoues.

Par Jarule Laguerre | 1
En savoir plus
Personnalité May 27, 2025

À la rencontre d’Edison Juste : Un chanteur hors pair

Au-delà du chaos, au cœur de la désolation, il y a des voix qui résonnent. Qui font jaillir le silence, dépeignent la réalité macabre du quotidien en mille éclats, défiant ainsi le mal pour donner un sens à la vie et faire de chaque jour un lieu où l’espoir coule comme un ruisseau de miel. La voix d’Edison Juste en est une : elle chante l’espoir, l’amour, tout en louant Dieu. C’est à Carrefour, il y a 27 ans, que le soleil du jeune chanteur s’est levé au sein d’une famille de quatre enfants. Edison Juste en est le benjamin. Entre le diplomate, le juriste et l’entrepreneur qu’il est, chanter reste pour ce jeune marié sa plus grande passion. Comme beaucoup de chanteurs haïtiens, Edison Juste a fait ses premiers pas très tôt dans une chorale – Yahvé Shama – aux côtés d’enfants de son âge. Il y deviendra plus tard le lead principal. Nous sommes en 2010. Interrogé sur sa première vraie rencontre avec la musique, il répond ainsi : q~C’est en 2013 que j’ai commencé réellement à chanter. C’était lors d’un concours organisé par Styl Doz à l’église Évangélique de la Grâce ~q, témoigne le membre actif du groupe YES (Yon Enstriman Sen), qui exprime également sa reconnaissance envers le chanteur Joseph Rhousteau, qui l’a inspiré et coaché pendant plusieurs années. Edison Juste se démarque non seulement par son style, mais aussi par sa polyvalence. Sa capacité à faire vibrer les notes avec une candeur bouleversante semble sans limite. Pourtant, il a ses préférences : q~Il n’y a pas un seul style qui me caractérise. Je me vois comme un liquide : je prends la forme du récipient. Même si je reste hanté par le Worship, le Compas et le Jazz~q, confie-t-il. Aujourd’hui, le natif de Carrefour peut s’enorgueillir d’un répertoire musical riche et varié. De 2010 à 2025, il évolue tant en maturité qu’en notoriété : cinq concours remportés, sa première chanson enregistrée en 2018, l’intégration du groupe YES, sa participation au deuxième album Se pou m beni, une collaboration avec Amos César dans une comédie musicale, et sa contribution à l’album Anprent du maestro Berwin Sydney. Pour lui, ce parcours est déjà une grande source d’inspiration. Edison Juste ne se passe jamais de la présence de Dieu, que ce soit dans le processus de création ou lors de ses prestations scéniques : « Ce qui m’influence et me motive le plus, c’est toujours la présence d’Elohim, et l’élan du public à savourer et entrer dans l’appréciation de mon œuvre », dit-il.

Par Haïti Wonderland |
En savoir plus

Publié récemment

Cuisine haïtienne : Les délices du maïs, savourons ce trésor culinaire !

Les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas ! Pour certains, le plat incontournable reste un bon riz accompagné de sauce pois et de légumes, tandis que pour d’autres, le maïs est roi, sous toutes ses formes. Dans cet article de Haïti Wonderland, nous allons explorer cinq façons de déguster le maïs moulu. Pour bien commencer la semaine, de nombreux gourmands apprécient un plat de maïs blanc, souvent agrémenté de légumes comme des épinards ou des tomates. Ce mélange coloré et savoureux permet de démarrer le lundi matin sur une note délicieuse. D’autres trouvent leur bonheur dans un plat de maïs accompagné de sauce pois et de légumes, idéal après une longue journée d’école ou de travail. C’est un vrai réconfort qui apporte satisfaction et énergie. Et que dire du maïs servi avec des haricots rouges et un bon ragoût ? C’est le plat parfait pour un samedi, un véritable remontant après une semaine difficile. Et là, on se dirige vers les plus copieux pour certains : le maïs avec djondjon et sauce poisson ! Cet accompagnement ajoute une touche umami pour les fans de la bonne cuisine ! Et pour couronner le tout, bien que rare ou réservé pour les grandes célébrations, le maïs à la bonne femme ne manque pas de nous faire saliver ! C’est tout simplement un plat complet ! Que ce soit en plat principal ou autre, le maïs s’invite dans nos assiettes avec bonheur et créativité.

Haïti : Retour sur le Premier Week-end Rara à Petit-Goave

La culture haïtienne est un véritable trésor, tissé de la créativité de ses artistes, de son riche patrimoine et de la diversité de ses expressions culturelles. Parmi ces joyaux culturels, le rara se dresse en tant que véritable emblème national, unissant les Haïtiens à travers ses rythmes envoûtants et ses traditions séculaires. Lors du premier week-end rara, cette essence même de la culture haïtienne a brillé de mille feux, révélant une cohésion sociale palpable. Malgré l’absence des forces de l’ordre, la quiétude régnait à Petit-Goâve, témoignant de la capacité des citoyens à se rassembler dans la paix et la convivialité. Toutefois, l’attention médiatique s’est principalement portée sur la première plaine, laissant un certain déséquilibre dans la couverture des festivités. Ratyèfè, triple champion en titre, a une fois de plus captivé les esprits par son talent et sa maîtrise artistique, offrant un spectacle sans pareil. Mais son rival, Lambi gran dlo, n’était pas en reste, affichant une détermination à rivaliser pour la première place. L’événement a également été marqué par des incidents regrettables, rappelant que malgré la beauté de la tradition, des tensions peuvent surgir. Des affrontements entre fans de différents groupes ont terni l’atmosphère festive, soulignant la nécessité d’une gestion prudente des célébrations pour éviter de tels débordements. Au cœur de cette compétition musicale, où chaque groupe aspire à la reconnaissance et à la victoire, se dessine un tableau complexe de rivalités et d’alliances. Chenn tamarin, bien que semblant endormi dans les premiers instants, montre des signes de réveil, prêt à bousculer l’ordre établi. Le dimanche soir, Lambi gran dlo a honoré la mémoire d’une de ses fidèles partisanes, tandis que Grap Kenèp a été le théâtre de violences entre fans, rappelant la fragilité de la cohésion sociale lorsque la passion s’emballe. Dans ce tourbillon d’émotions et de compétition, il est crucial de garder à l’esprit que c’est le journaliste qui doit se tourner vers les événements, et non l’inverse. C’est ainsi que nous dressons le premier classement de ce premier week-end : 1. Ratyèfè 2. Lambi gran dlo 3. Chenn tamarin Au-delà des résultats, c’est la préservation de l’unité et du respect mutuel qui doit demeurer au cœur de ces célébrations, faisant du rara non seulement un festival musical, mais surtout un symbole de la richesse et de la résilience du peuple haïtien.

Publié récemment

Histoire

Histoire

Première nation noire à se libérer de l’esclavage et à obtenir son indépendance de la France en 1804 et a influencé d’autres mouvements de libération à travers le monde, inspirant des luttes pour la liberté et l’égalité.

Beauté naturelle

Beauté naturelle

Haïti est dotée de paysages naturels spectaculaires, notamment des plages de sable blanc, des montagnes et une biodiversité riche.

Patrimoine

Patrimoine

Haïti possède un riche patrimoine historique, notamment des sites comme la Citadelle Laferrière et le Palais Sans-Souci, classés au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Culture

Culture

Haïti possède une culture riche et diversifiée, influencée par des éléments africains, européens et autochtones. La musique, la danse, l’art et la cuisine haïtiens sont célébrés à travers le monde.