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Haïti : Citadelle la FerrièreHaïti : Citadelle la Ferrière

Actualités / Théâtre

Actualités December 02, 2024

Zoom sur Pierry Denejour, à l’occasion du sixième anniversaire de DEP-ARTS.

Dans une commune frappée par l’insécurité et les problèmes économiques, où survivre devient un combat quotidien, certains refusent de céder au chaos. À Carrefour, une ville plongée dans la spirale de violence qui ronge tout signe de vie, Pierry Denejour incarne cet esprit de résistance. Âgé d’une trentaine d’années, le natif de Port-au-Prince n’est pas seulement un commerçant. Fils unique d’Evena Denejour – une "Marijàn" dont il porte fièrement le nom –, l’entrepreneur a transformé son amour pour l’art en une passion qui éclaire sa vie. Collectionneur de peinture sur toile, il est aussi le fondateur de DEP-ARTS Production Multi-Services, une entreprise qu’il a lancée le 2 décembre 2018 et qui célèbre aujourd’hui six années de présence active dans la communauté Carrefouroise. Spécialisée dans la vente de matériel électronique, les services MonCash et NatCash entre autres, DEP-ARTS s’est forgée, en six ans, une réputation solide. Mais au-delà de ses activités commerciales, c’est par sa capacité à établir des liens de confiance et à soutenir des initiatives communautaires que Pierry s’est imposé comme un acteur incontournable de sa communauté. Sous sa direction, DEP-ARTS est bien plus qu’une entreprise : c’est un symbole d’espoir dans une commune en quête de renouveau.

Par Haïti Wonderland |
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Guédés : Quand Haïti célèbre ses ancêtres avec couleur et ferveur

Chaque 1er et 2 novembre, Haïti s’anime sous les couleurs noir et violet pour célébrer les Guédés, des esprits vénérés dans la religion vaudou, symboles d’un lien puissant entre les vivants et les morts. Fascinants, indomptables et provocateurs, les Guédés forment une véritable famille dans le panthéon du vaudou haïtien, où ils sont respectés pour leur rôle de guides spirituels des défunts vers l’au-delà. Dirigés par des figures emblématiques comme le légendaire Baron Samedi et sa compagne Grann Brigitte, les Guédés incarnent les paradoxes de la vie et de la mort. Chaque Baron a une personnalité singulière : Baron Cimetière, Baron Kriminel, et Baron La Croix sont les gardiens des âmes qui errent aux frontières du monde des morts. Ensemble, ils forment une présence puissante et quelque peu effrayante, mais profondément ancrée dans la culture haïtienne. Les Guédés ne sont pas comme les autres esprits du vaudou ; ils manifestent leur intrépidité d’une manière spectaculaire. Habitués à la mort, ils n’ont peur de rien et se montrent provocants : ils mangent du verre, des piments crus, enduisent leurs parties sensibles de rhum et de piment. Ces gestes marquent leur indifférence au danger et rappellent qu’ils ont déjà connu la vie terrestre. Ils sont ainsi des psychopompes – ces êtres qui mènent les âmes des morts – et agissent comme des ponts entre le monde des vivants et celui des morts. Certains Guédés, comme Guédé Nibo, arborent des habits aux couleurs noir, mauve et blanc, chacun possédant des caractéristiques uniques. Ils sont nombreux et variés : Guédé Fouillé, Guédé Loraj, Papa Guédé, et bien d’autres. Ce sont ces esprits qui, chaque année, rappellent aux Haïtiens l’importance de se souvenir des disparus et de les honorer. Le culte des Guédés n’est pas seulement religieux ; il est aussi culturel et historique. Selon la tradition, leur territoire spirituel, ou « Fètomè » – surnommé le « Pays sans Chapeau » – est un lieu où résideraient les âmes des ancêtres. D’après les récits, les origines de ce culte remontent au plateau d’Abomey, ancienne capitale du royaume du Dahomey, en Afrique, où la mort et la vie coexistent dans une forme de symbiose. Cette célébration en Haïti trouve même des échos dans l’histoire ancienne. Les Romains honoraient aussi leurs morts avec la « Fête des Lémuria », qui se déroulait en février, pour conjurer les esprits et rétablir la paix entre le monde des vivants et celui des défunts. Pour les Haïtiens, honorer les Guédés, c’est accepter la mort comme une partie de la vie et célébrer les liens invisibles qui nous unissent à ceux qui nous ont quittés. C’est aussi une manière de résister, car la vie, malgré ses défis, doit être célébrée dans toute sa complexité et sa profondeur.

Conférence / Festival Quatre Chemins / 21e édition

L’impact des traumatismes collectifs et individuels sur le développement personnel des jeunes à Port-au-Prince Si les écrivains, comédiens, danseurs, poètes, entre autres, nous ont gratifiés avec leurs performances, l’étudiante mémorante en psychologie à la faculté des sciences humaines ( FASCH ), Lourdya Blaise s’est entretenu avec le public autour des traumatismes. Articulée autour du thème « Jeunesse et Trauma, analyse de l’impact des traumatismes collectifs et individuels sur le développement personnel des jeunes vivants à Port-au-Prince entre 2010-2024 », cette conférence a donné lieu à des échanges enrichissantes. Au cours de cette rencontre, modérée par Michaël Formilus, madame Blaise a montré comment les événements qui se sont succédé dans le pays ont provoqué des cas de traumatismes chez les Haïtiens. Selon l’étudiante, citant l’association américaine de psychologie, on parle de traumatisme comme conséquence du trauma. Ce dernier s’explique par le fait qu’on se sente menacé, que ce soit la personne en question ou ses proches. Toutefois, elle précise qu’un traumatisme collectif demeure en fonction de l’impact qu’a l’événement sur l’individu. Pour illustrer ses propos, elle a évoqué le séisme du 12 janvier 2010 considéré comme un trauma collectif, dans la mesure où il occupe encore nos esprits. Ce drame nous rappelle la disparition de nos proches et d’énormes pertes. C’est le cas d’un trauma qui devient un traumatisme collectif. Pour l’étudiante, il y a lieu de souligner que lorsque survient un événement, certaines personnes sont traumatisés et d’autres ne le sont pas. Selon lui, la violence des gangs armés n’est pas perçue de la même façon, soutient madame Blaise. Il y a des personnes qui ont fui leurs maisons mais ne sont pas traumatisés. En effet, certaines personnes voient dans des situations traumatisantes un événement passager, avance-t-elle. La conférencière s’est aussi discouru sur le trauma collectif qui, selon lui, préoccupe l’esprit, même si on ne le vit plus encore. Il se manifeste sous plusieurs formes : manque de sommeil, psychose de peur, pensées envahissantes, battement de cœur intense… Généralement, les symptômes liés au trauma ont la vie dure. Quand cela perdure, il devient un stress aigu. Pour y faire face, on doit discuter avec d’autres personnes. Si la situation persiste, le stress aigu se transforme en phase de stress post-traumatique ; dans ce cas, il faut se confier à une personne de confiance ou aller voir un spécialiste de santé mentale, conseille-t-elle. Dans sa présentation, Lourdya Bazile a aussi attiré l’attention sur l’état psychologique des enfants en ces temps qui courent. A en croire la présentatrice, les enfants sont aussi confrontés à cette situation de crise, même s’ils n’en parlent pas aux parents. Autant que les adultes, les enfants planifient aussi leur avenir. Face aux années scolaires bafouées, ils deviennent pensifs et inquiets, a-t-elle souligné. Ils se referment. L’enfant avant brillant peut devenir violent et moins performent à l’école. Les parents sont appelés à les écouter et les comprendre. Un bon moment d’échange, riche en conseils pratiques. Le public y a pleinement participé. À son tour, la présentatrice l’invite à mieux respirer et méditer. « On vit dans un pays ou les soucis se mêlent, on doit prendre du temps pour soi, faire du sport, bien se nourrir, s’assurer que l’espace pour dormir soit propre et prendre du temps pour soi. Il y a plus d’une façon de faire pour trouver le calme », rappelle la psychologue. Gertrude Jean-Louis

Carrefour: Kay Jèn Yo s’ouvre aux enfants

Dans le cadre du programme de promotion des droits et de l’épanouissement de l’enfant "Timoun se moun" piloté par l’organisation Action Communautaire de Transformation et d’Intégration Formelle (ACTIF), Kay Jèn Yo organise, du 18 au 24 août 2025 (9h am - 1h pm), "Espas Lajwa", un camp d’été qui cible trente (30) enfants de 7 à 15 ans. Une grande panoplie d’activités éducatives, créatives et ludiques sont programmées pour le plus grand bien des enfants. Ils auront droit à des ateliers de : peinture, crochet, macramé, langue des signes, théãtre, lecture, échec, etc. Dans un contexte aussi traumatogène où la violence est monnaie courante, de telles initiaves sont d’une importance capitale. " Les enfants ne sont pas imperméables au stress et autres pathologies que peut provoquer la situation morbide qui sévit dans le pays actuellement", souligne Blondy Wolf Leblanc (Gabynho) DG a.i de ACTIF. "Espace Lajwa se veut donc, un refuge, un lieu où les enfants peuvent s’exprimer en toute sécurité, un espace sécurisant où ils peuvent exprimer leurs émotions à travers plusieurs médiums", précise-t-il. Plus loin, l’animateur socioculturel encourage d’autres structures à travers le pays à prendre des initiatives de ce genre au bénéfice de la santé mentale des enfants. Espas Lajwa est quasiment gratuit. Un frais de participation de 150 gourdes est requis pour la semaine. Quid Kay Jèn Yo Issu du projet "Pran Swen Tèt ou", Kay Jèn Yo est un projet de l’organisation ACTIF supporté par La Perfection École de Haute Couture visant à combattre la violence par l’engagement communautaire à travers des programmes de formation professionnelle et artistique. Situé au numéro 18, imp. Thoby, rue Desdunes, Mahotière 79, Kay Jèn Yo est ouvert du lundi au dimanche (9h am - 6h pm). Sebastien Jean Michel

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Histoire

Histoire

Première nation noire à se libérer de l’esclavage et à obtenir son indépendance de la France en 1804 et a influencé d’autres mouvements de libération à travers le monde, inspirant des luttes pour la liberté et l’égalité.

Beauté naturelle

Beauté naturelle

Haïti est dotée de paysages naturels spectaculaires, notamment des plages de sable blanc, des montagnes et une biodiversité riche.

Patrimoine

Patrimoine

Haïti possède un riche patrimoine historique, notamment des sites comme la Citadelle Laferrière et le Palais Sans-Souci, classés au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Culture

Culture

Haïti possède une culture riche et diversifiée, influencée par des éléments africains, européens et autochtones. La musique, la danse, l’art et la cuisine haïtiens sont célébrés à travers le monde.