contact@haitiwonderland.com+509 36184317

Découvrir

Panier

Le Festival Jèn Soley de KOJES : Un lieu d’échange et de rencontres culturelles
Le Festival Jèn Soley de KOJES : Un lieu d’échange et de rencontres culturelles
Le Festival Jèn Soley de KOJES : Un lieu d’échange et de rencontres culturelles

Le Festival Jèn Soley de KOJES : Un lieu d’échange et de rencontres culturelles

KOJES est une association de jeunes à but non lucratif née en novembre 2020 à Cité Soleil. Le plus grand bidonville d’Haïti et de la caraïbe. KOJES s’est engagée dès ses débuts dans la promotion de l’éducation, de la culture et de la formation à travers diverses initiatives. L’un de ses projets phares, est un espace de débat social et culturel qui a permis à de nombreux jeunes de se retrouver et d’échanger autour de thèmes de société. Bien que les affrontements qui ont repris au sein de cité soleil en septembre 2022 aient temporairement arrêté cette rubrique, KOJES a su se relever en lançant le concours épistolaire KOJES, visant à rétablir ce lien précieux entre les jeunes à travers la littérature. Aujourd’hui, l’association se lance dans un nouveau défi avec le Festival Jèn Soley qui aura lieu du 20 au 22 septembre 2025, sous le thème évocateur : "Dire pour exister." Parmi les invités qui participeront à ce festival, nous pouvons citer entre autres Le célèbre Lyonel Trouillot, le talentueux poète Carl Henry Burrin, le Jeune Slameur Pacôme Emmanuel, le Romancier Louis Bernard Henry, le poète Inima Jeudi, et la jeune poétesse Adlyne Bonhomme.

Haïti
Haïti
Haïti

Pourquoi un festival littéraire de plus dans le paysage culturel haïtien ?

"Dans un environnement culturel en perpétuelle évolution, il y a toujours une place pour des initiatives nouvelles". Nous a confier l’écrivain Litainé Laguerre, coordonateur de l’assosiation. Par ailleurs il nous a affirmer que Le Festival KOJES 2025 a pour vocation de créer un espace de rencontre et de partage autour de la littérature, tout en soulignant l’importance de l’expression artistique dans une société en crise. "Ce festival se distingue non seulement par sa volonté d’inclure des écrivains de diverses régions, mais aussi par le lancement du Gran Pri KOJES, un prix destiné à honorer un écrivain pour son œuvre complète. Cet événement mettra en lumière l’importance de la littérature haïtienne dans un contexte de plus en plus difficile, tout en offrant une plateforme aux jeunes talents" conclua t’il.

Voir Aussi

Haïti
Haïti
Haïti

Un investissement dans l’art malgré les défis

Organiser un événement d’envergure dans un contexte aussi incertain qu’Haïti est un défi de taille. Cependant, KOJES croit fermement que l’art et la culture sont essentiels à la vie humaine. Malgré les crises successives qui affectent le pays, l’association a souhaité offrir un espace où chacun peut s’exprimer à travers des ateliers de danse, d’écriture, de lecture et de dessin, notamment pour les enfants de Cité Soleil. Le festival devient ainsi un acte de résistance culturelle, une manière de démontrer que, même dans l’adversité, la culture peut et doit survivre.

L’appel à la collaboration du public

KOJES invite le public à participer activement au festival, non pas comme simples spectateurs, mais en tant que collaborateurs. L’objectif est de créer une dynamique collective où chaque voix compte. Le public, essentiel à la réussite de l’événement, est invité à être au cœur de cette rencontre, à échanger, à discuter et à s’impliquer dans le projet culturel de l’association.

Timoun se moun : Un concours de poésie pour promouvoir les droits de l’enfant en Haïti
Timoun se moun : Un concours de poésie pour promouvoir les droits de l’enfant en Haïti

Timoun se moun : Un concours de poésie pour promouvoir les droits de l’enfant en Haïti

Un pays meurtri. Plié sous le poids d’une crise multidimensionnelle. Violence généralisée. Espoir fermé à double tour. Une génération sacrifiée. Les enfants sont de plus en plus menacés. Ils sont de plus en plus confrontés à toutes formes de vulnérabilités entravant l’ensemble de leur développement. Ainsi, ACTIF lance la deuxième édition du concours de poésie «Timoun se Moun ». Une initiative citoyenne où l’organisation fait de l’écriture un tremplin pour bâtir ce que la vie prive aux enfants haïtiens. La douleur peut être transformée en or. La poésie est pour ACTIF (Action Communautaire de Transformation et d’Intégration Formelle) une pierre philosophale. Pas seulement pour cette organisation, mais aussi pour tous ceux qui croient que l’écriture peut aider à rallumer les étoiles. Face à cette urgence d’agir, c’est « une initiative pour sensibiliser, dénoncer et affirmer haut et fort que chaque enfant compte, chaque enfant mérite protection, espoir et avenir» peut-on lire dans le document descriptif du concours. Que comptez-vous donc faire de votre lumière humaine ? À travers ce concours, les participants ont l’occasion de poser un acte de résistance, tel un cri de conscience pour porter la voix de l’enfance brisée. Ouvert du 18 mai au 18 juin, « Timoun se Moun » s’adresse à tout Haïtien vivant dans le pays et âgé de 18 ans et plus. Les textes doivent être soumis en créole. Derrière cette initiative, ACTIF entend d’une part affirmer notre identité culturelle et linguistique, d’autre part enrichir notre littérature créole, la valoriser et encourager la créativité dans notre langue vernaculaire. Le texte ne doit pas excéder 500 mots. Le format retenu est le PDF, la police Times New Roman, la taille 12 et l’interligne 1,5. Ce concours veut offrir une part de tendresse à ces enfants qui sont les premières victimes de la descente aux enfers du pays. Pour évaluer la qualité littéraire des textes reçus et leur essence, un jury est composé de Ruthza Paul, Douglas Zamor et Darly Renois. La première est médecin et lauréate de la première édition de ce concours. Les deux autres évoluent dans les domaines de la sociologie, de la psychologie et de la littérature. Au-delà des prix « Prix du jury : 15 000 HTG + livres + certificat » et « Prix du public : 5 000 HTG + certificat + livres», les meilleurs textes feront partie d’une anthologie qui sera publiée chez les Éditions Répérages. Il est à noter qu’il y aura un gagnant pour chaque prix. Une telle initiative traduit l’engagement de l’ACTIF à inscrire dans l’éternité des auteurs qui embrassent la cause des enfants démunis tout en enrichissant le patrimoine littéraire haïtien. À tous ceux qui croient que, par la poésie, on peut faire de sa vie un chef-d’œuvre, ce concours vous tend la main. Par la même occasion, il offre l’opportunité de contribuer au programme de protection de l’enfant piloté par ACTIF. Chaque participant peut soumettre un seul texte. Ce dernier doit être envoyé par mail à l’adresse suivante : actifkonkoupwezi@gmail.com. Les résultats partiels seront publiés le 30 juin 2025 et les résultats définitifs, le 18 juillet 2025. Pour plus d’informations, vous pouvez visiter ACTIF à l’adresse suivante : 18, Rue Desdunes, Imp. Thoby, Mahotière 79, Carrefour, Haïti ou contacter l’organisation au numéro suivant : (+509) 38 44 57 57. Plus qu’un simple concours, ACTIF vous invite à dire Non. Non à l’oubli. Non à la passivité. Non à la violence faite aux enfants et à la violation de leurs droits.

Haïti
Haïti
Haïti

Les soutiens du festival

La première édition du Festival KOJES 2025 bénéficie du soutien de plusieurs institutions comme l’Institut Haïtien de l’Énergie, C3 Éditions, l’Atelier Jeudi Soir, les Éditions de l’Université d’État d’Haïti, Segoum, les Éditions Pwotra haitiwonderland et l’École des Médias. Malgré les difficultés économiques et politiques actuelles, KOJES reste optimiste quant à la réussite de cet événement et espère que davantage d’institutions se joindront à l’initiative lors des prochaines éditions.

En somme, ce Festival emmené par KOJES n’est pas un geste de trop au sein d’un port-au-prince en proie à toute sortes de maux. Car il vise à offrir une part de guérison aux grands plaies qui traversent la ville. C’est une énième démonstration du pouvoir réel des mots en milieu hostile, c’est aussi un témoignage de la résilience d’une jeunesse déterminée à promouvoir la culture, et de leurs audaces manifestes en faveur de la littérature comme facteur de création de vie. Croyant clairement que l’art est un sérieux moyen doté du pouvoir d’offrir à chacun la possibilité de se servir de la parole pour affirmer son existence.

Timoun se moun : Un concours de poésie pour promouvoir les droits de l’enfant en Haïti
Timoun se moun : Un concours de poésie pour promouvoir les droits de l’enfant en Haïti

Timoun se moun : Un concours de poésie pour promouvoir les droits de l’enfant en Haïti

Un pays meurtri. Plié sous le poids d’une crise multidimensionnelle. Violence généralisée. Espoir fermé à double tour. Une génération sacrifiée. Les enfants sont de plus en plus menacés. Ils sont de plus en plus confrontés à toutes formes de vulnérabilités entravant l’ensemble de leur développement. Ainsi, ACTIF lance la deuxième édition du concours de poésie «Timoun se Moun ». Une initiative citoyenne où l’organisation fait de l’écriture un tremplin pour bâtir ce que la vie prive aux enfants haïtiens. La douleur peut être transformée en or. La poésie est pour ACTIF (Action Communautaire de Transformation et d’Intégration Formelle) une pierre philosophale. Pas seulement pour cette organisation, mais aussi pour tous ceux qui croient que l’écriture peut aider à rallumer les étoiles. Face à cette urgence d’agir, c’est « une initiative pour sensibiliser, dénoncer et affirmer haut et fort que chaque enfant compte, chaque enfant mérite protection, espoir et avenir» peut-on lire dans le document descriptif du concours. Que comptez-vous donc faire de votre lumière humaine ? À travers ce concours, les participants ont l’occasion de poser un acte de résistance, tel un cri de conscience pour porter la voix de l’enfance brisée. Ouvert du 18 mai au 18 juin, « Timoun se Moun » s’adresse à tout Haïtien vivant dans le pays et âgé de 18 ans et plus. Les textes doivent être soumis en créole. Derrière cette initiative, ACTIF entend d’une part affirmer notre identité culturelle et linguistique, d’autre part enrichir notre littérature créole, la valoriser et encourager la créativité dans notre langue vernaculaire. Le texte ne doit pas excéder 500 mots. Le format retenu est le PDF, la police Times New Roman, la taille 12 et l’interligne 1,5. Ce concours veut offrir une part de tendresse à ces enfants qui sont les premières victimes de la descente aux enfers du pays. Pour évaluer la qualité littéraire des textes reçus et leur essence, un jury est composé de Ruthza Paul, Douglas Zamor et Darly Renois. La première est médecin et lauréate de la première édition de ce concours. Les deux autres évoluent dans les domaines de la sociologie, de la psychologie et de la littérature. Au-delà des prix « Prix du jury : 15 000 HTG + livres + certificat » et « Prix du public : 5 000 HTG + certificat + livres», les meilleurs textes feront partie d’une anthologie qui sera publiée chez les Éditions Répérages. Il est à noter qu’il y aura un gagnant pour chaque prix. Une telle initiative traduit l’engagement de l’ACTIF à inscrire dans l’éternité des auteurs qui embrassent la cause des enfants démunis tout en enrichissant le patrimoine littéraire haïtien. À tous ceux qui croient que, par la poésie, on peut faire de sa vie un chef-d’œuvre, ce concours vous tend la main. Par la même occasion, il offre l’opportunité de contribuer au programme de protection de l’enfant piloté par ACTIF. Chaque participant peut soumettre un seul texte. Ce dernier doit être envoyé par mail à l’adresse suivante : actifkonkoupwezi@gmail.com. Les résultats partiels seront publiés le 30 juin 2025 et les résultats définitifs, le 18 juillet 2025. Pour plus d’informations, vous pouvez visiter ACTIF à l’adresse suivante : 18, Rue Desdunes, Imp. Thoby, Mahotière 79, Carrefour, Haïti ou contacter l’organisation au numéro suivant : (+509) 38 44 57 57. Plus qu’un simple concours, ACTIF vous invite à dire Non. Non à l’oubli. Non à la passivité. Non à la violence faite aux enfants et à la violation de leurs droits.

Partager
À propos de l'auteur
Moise Francois
Moise Francois
Moise Francois

Journaliste rédacteur, poète et apprenti juriste.

Voir d'autres articles de Moise Francois
Laissez un commentaire

Publié récemment

La République des Apatrides?

Haïti fait la une des journaux partout dans le monde. Et ce n’est pas une bonne nouvelle. Les exploits des Haïtiens suscitent rarement autant d’intérêt, mais on a toujours tendance à pointer du doigt les dérives, faire couler de l’encre pour remuer les épines dans le pied, diffuser en boucle pour relayer le chaos qui sévit. Il n’y a guère de média pour faire amende honorable de la résilience de ce peuple aculé. Personne pour souligner la résistance farouche qui sert de carburant à ce peuple suspendu dans les gorges de la mort. Et si c’était dans une certaine mesure le seul moyen de parler de ce pays pour enfin attirer l’attention ? On est le 26 juillet 2024. Les Jeux Olympiques viennent de commencer en France. La 33ème olympiade des temps modernes. Mine de rien, selon le Magazine Forbes, Haïti se classe parmi les dix nations avec le meilleur costume, pointant fièrement à la troisième place. Parallèlement, à des kilomètres de l’Hexagone, sur « L’Île du chaos savamment orchestré », les Haïtiens ne se rendent même pas compte à quel point cette reconnaissance frise l’ironie. Un paradoxe dont l’évocation, impopulaire, risque fortement de déplaire. Une image aérienne montre la ville de Paris dans toute sa splendeur, illuminée comme les portes du paradis, reflétant toute la grandeur de la France, toute la magnificence qu’elle a acquise au fil des siècles, sans omettre la contribution du sang versé par l’affreuse machine de la colonisation. Je ferme les yeux, je remonte le temps, je revois ce garçon livré à lui-même, perdu sans même le savoir, voué à l’échec sans même le comprendre. Et puis il y a les autres. Des garçons dans la même situation, ou pire. Au ban de la société, ils ne savent pas ce que la vie leur réserve. Ils forment l’élégante classe des marginalisés, en leur qualité de vauriens, bons à rien, et malandrins qui font entorse à l’éclat de la société. Ce contraste m’interpelle, et je me demande un instant si ceux qui vivent le chaos de l’extérieur saisissent l’enjeu et la réalité de la situation. D’ailleurs il me semble que même la majorité des Haïtiens vivant sur le territoire n’ont aucune notion des aspects fondamentaux et essentiels de la situation.

Haïti / Pot’iwa Pizza : Une Odyssée Culinaire

Depuis 2015, Pot’iwa Pizza a su conquérir les cœurs et les papilles des habitants de Port-au-Prince, la capitale d’Haïti. Fondée par les visionnaires Jude Vaillant et Rock André, Pot’iwa Pizza est devenue une véritable icône gastronomique en proposant une spécialité unique : la pizza au hareng fumé. Cette création culinaire a su raviver la nostalgie de l’enfance chez de nombreux Haïtiens, marquant ainsi le début d’une aventure culinaire exceptionnelle. Le nom même de l’entreprise, "Pot’iwa", est un hommage aux régions haïtiennes qui ont vu naître ses fondateurs. Jude Vaillant, originaire de la région des "Iwa", et son complice Rock André, natif de "Potino", ont uni leurs origines pour créer une entreprise qui fusionne harmonieusement tradition et innovation. Malgré les défis socio-économiques qui jalonnent le quotidien haïtien, Pot’iwa Pizza s’est engagée à constamment améliorer ses services. Cette détermination sans faille a conduit à l’ouverture d’une deuxième succursale de l’entreprise, cette fois-ci dans la ville de Cap-Haïtien, au Nord du pays. Les habitants de cette région ont désormais le privilège de déguster la fameuse pizza au hareng, auparavant réservée aux habitants de Port-au-Prince. Consciente de l’importance de protéger son héritage culinaire, l’entreprise a pris une décision stratégique en déposant un brevet aux États-Unis pour protéger sa spécialité : la pizza au hareng. Jude Vaillant, PDG de l’entreprise, partage sa vision derrière le choix du hareng : "En Haïti, notre enfance était bercée par une saveur particulière, présente dans de nombreux plats traditionnels. Nous avons décidé d’apporter cette saveur à un plat emblématique comme la pizza, pour créer une expérience culinaire unique." Pot’iwa Pizza incarne la passion, la nostalgie et la persévérance des Haïtiens pour leur cuisine traditionnelle. C’est une histoire de saveurs et de succès qui continue à séduire les palais du monde entier. Pour ceux qui souhaitent goûter à cette délicieuse pizza au hareng, rendez-vous chez Pot’iwa Pizza, situé au 26 boulevard Cap-Haïtien, ou contactez-les au +509-47-30-9090. Et pour les amateurs résidant à Miami, aux États-Unis, Pot’iwa Pizza est également disponible au 12485 NE 6th CT, North Miami, FL 33161. Pour passer commande, appelez le 305-456-5152. Explorez également l’expérience immersive de Pot’iwa Pizza grâce à votre smartphone ou votre casque de réalité virtuelle, et plongez dans leur menu alléchant en visitant le lien suivant : https://haitiwonderland.com/haiti-virtual-reality-ht/bar--restaurant/haiti--pot-iwa-pizza--visite-virtuelle/9 .

Newsletter

Abonnez-vous à notre newsletter pour rester informé de toutes nos activités et actualités sur Haïti.

Publié récemment

Histoire

Histoire

Première nation noire à se libérer de l’esclavage et à obtenir son indépendance de la France en 1804 et a influencé d’autres mouvements de libération à travers le monde, inspirant des luttes pour la liberté et l’égalité.

Beauté naturelle

Beauté naturelle

Haïti est dotée de paysages naturels spectaculaires, notamment des plages de sable blanc, des montagnes et une biodiversité riche.

Patrimoine

Patrimoine

Haïti possède un riche patrimoine historique, notamment des sites comme la Citadelle Laferrière et le Palais Sans-Souci, classés au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Culture

Culture

Haïti possède une culture riche et diversifiée, influencée par des éléments africains, européens et autochtones. La musique, la danse, l’art et la cuisine haïtiens sont célébrés à travers le monde.

  • +
    • Publication