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Haïti : Citadelle la FerrièreHaïti : Citadelle la Ferrière

Actualités / Théâtre

Culture February 17, 2024

Haïti : Carnaval et Rara : Regards croisés sur la Culture et l’Identité Haïtienne

Dans notre tradition le carnaval représente une activité culturelle incontournable. En effet,pour le déroulement de celui-ci cette année, l’Etat avait puisé dans le trésor public non seulement une somme faramineuse mais également une forte concentration des force de l’ordre pour assurer la protection et la sécurité des carnavaliers dans la zone métropolitain. Malgré,de nombreuses critiques et des préoccupations exprimées par certains médias d’une part, puis d’autres part par l’opposition démocratique.S’il est vrai qu’à Port au Prince ces soucis avait entraîné une conséquence non moins enestimable sur le déroulement de cette festivité.Il en n’est pas moins vrai que c’était le cas dans les autres villes de province,à preuve dans le département du sud-est les autorités n’ont rien enregistré comme élément d’accident ou incident durant le déroulement du carnaval contrairement à Port au Prince. Certes,les problèmes socio/économiques sont de plus en plus préoccupants,néanmois ce qui fait de nous ce que nous sommes aujourd’hui,un peuple libre et indépendant n’est autre que notre exceptionnalité. Celle-ci, exprime en profondeur notre caractéristique intrinsèque par rapport aux peuples. De fait, historiquement nous sommes un peuple qui rit et pleure, sourit et irrite, danse et tape sur le système, chante et lutte si bien que " grenadya alaso sa ki mouri zafè ya yo" c’est la chanson la plus emblématique des esclaves pour la conquête de notre liberté. On n’a pas l’intention de pretendre que ceux qui avaient exprimé leur désaccord par rapport au carnaval accusent un déficit historique. Pourtant, on laisse dans l’ombre une question fondatamantale à savoir pourquoi le carnaval est pris en charge par l’État alors que le rara est comme un enfant abandonné? Le rara n’est pas seulement une simple tradition culturelle mais, il est surtout l’héritage de nos valeureux guerriers qui ont combattu avec bravoure l’armée expéditionnaire française, la plus puissante de l’époque.Alors que, cette culturelle de masse, elle est encore marginalisée par les autorités étatiques. Il est souligner que la cohésion sociale est le point mort du carnaval.En revanche,celle ci est le point fort du rara. À preuve,le jeudi des morts dans notre tradition voudouesque qui représente la cérémonie d’ouverture pour les bands de rara est le témoignage flagrant de cette cohésion sociale. Et,de fait ils étaient des milieux des personnes à prendre des directions divergentes pour assister au cérémonie d’ouverture de leur bands de rara. Pour cette cérémonie d’ouverture l’ambiance a été goût du carnaval en terme de couleur. Du côté de croix Hilaire,pour le champion titre Ratyèfè full force band,la couleur de son club était très diversifié, une longue robe de couleur jaune abricot ,blanc mauve, puis foulard blanc. En terme de performance,ce band avait tout à fait prouvé son tire de champion grâce à son arsenal de musiciens qui n’ont pas à leur phase d’essai. À dire vrai,ils ont exécuté leur note d’une précision chirurgicale comme médecin chirurgien dans son intervention chirurgicale. La synchronisation entre les musiciens,les instruments puis les fans forment un tout et s’harmonisent parfaitement bien. Ce band n’a pas seulement la magie des mots et des verbes,il semble qu’il aussi la magie pour faire vibrer leur fans même les plus réticents. Du reste, sa performance pour ce jeudi mort fut un défit à relever pour ses rivaux ce week-end dans la mesure que leurs performances ont été moins bonne. Du côté symbole de la lumière,Grap Kenèp c’était l’émerveillement de la soirée jeudi des morts. Son club se vestisait au couleur appropriée de cette soirée,foulard mauve,maillot mauve, puis "kolan" blanc. D’une maniere symbolique, ce mariage de couleur représente dans le vodou haitien baron. Sans conteste, ce fut la plus belle représentation symbolique de la soirée. En terme de performance, en revenant du cimetière on avait ressenti une très forte chaleur de jubilation ,d’allégresse ,et enjoument pour une performance tout à fait équilibrée. En ce concerne chenn tamarin,il était déjà 2hres du matin quand notre équipe l’avait croisé ce fut une prestation moins bonne que celle qu’on avait habituée. Du côté symbolique ça laisse à désirer. Son nouveau c’est qu’il avait son propre média. Petit-Goave/Culture et Société

Par Gladimyr Vaval |
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À la rencontre d’Edison Juste : Un chanteur hors pair

Au-delà du chaos, au cœur de la désolation, il y a des voix qui résonnent. Qui font jaillir le silence, dépeignent la réalité macabre du quotidien en mille éclats, défiant ainsi le mal pour donner un sens à la vie et faire de chaque jour un lieu où l’espoir coule comme un ruisseau de miel. La voix d’Edison Juste en est une : elle chante l’espoir, l’amour, tout en louant Dieu. C’est à Carrefour, il y a 27 ans, que le soleil du jeune chanteur s’est levé au sein d’une famille de quatre enfants. Edison Juste en est le benjamin. Entre le diplomate, le juriste et l’entrepreneur qu’il est, chanter reste pour ce jeune marié sa plus grande passion. Comme beaucoup de chanteurs haïtiens, Edison Juste a fait ses premiers pas très tôt dans une chorale – Yahvé Shama – aux côtés d’enfants de son âge. Il y deviendra plus tard le lead principal. Nous sommes en 2010. Interrogé sur sa première vraie rencontre avec la musique, il répond ainsi : q~C’est en 2013 que j’ai commencé réellement à chanter. C’était lors d’un concours organisé par Styl Doz à l’église Évangélique de la Grâce ~q, témoigne le membre actif du groupe YES (Yon Enstriman Sen), qui exprime également sa reconnaissance envers le chanteur Joseph Rhousteau, qui l’a inspiré et coaché pendant plusieurs années. Edison Juste se démarque non seulement par son style, mais aussi par sa polyvalence. Sa capacité à faire vibrer les notes avec une candeur bouleversante semble sans limite. Pourtant, il a ses préférences : q~Il n’y a pas un seul style qui me caractérise. Je me vois comme un liquide : je prends la forme du récipient. Même si je reste hanté par le Worship, le Compas et le Jazz~q, confie-t-il. Aujourd’hui, le natif de Carrefour peut s’enorgueillir d’un répertoire musical riche et varié. De 2010 à 2025, il évolue tant en maturité qu’en notoriété : cinq concours remportés, sa première chanson enregistrée en 2018, l’intégration du groupe YES, sa participation au deuxième album Se pou m beni, une collaboration avec Amos César dans une comédie musicale, et sa contribution à l’album Anprent du maestro Berwin Sydney. Pour lui, ce parcours est déjà une grande source d’inspiration. Edison Juste ne se passe jamais de la présence de Dieu, que ce soit dans le processus de création ou lors de ses prestations scéniques : « Ce qui m’influence et me motive le plus, c’est toujours la présence d’Elohim, et l’élan du public à savourer et entrer dans l’appréciation de mon œuvre », dit-il.

La République des Apatrides?

Haïti fait la une des journaux partout dans le monde. Et ce n’est pas une bonne nouvelle. Les exploits des Haïtiens suscitent rarement autant d’intérêt, mais on a toujours tendance à pointer du doigt les dérives, faire couler de l’encre pour remuer les épines dans le pied, diffuser en boucle pour relayer le chaos qui sévit. Il n’y a guère de média pour faire amende honorable de la résilience de ce peuple aculé. Personne pour souligner la résistance farouche qui sert de carburant à ce peuple suspendu dans les gorges de la mort. Et si c’était dans une certaine mesure le seul moyen de parler de ce pays pour enfin attirer l’attention ? On est le 26 juillet 2024. Les Jeux Olympiques viennent de commencer en France. La 33ème olympiade des temps modernes. Mine de rien, selon le Magazine Forbes, Haïti se classe parmi les dix nations avec le meilleur costume, pointant fièrement à la troisième place. Parallèlement, à des kilomètres de l’Hexagone, sur « L’Île du chaos savamment orchestré », les Haïtiens ne se rendent même pas compte à quel point cette reconnaissance frise l’ironie. Un paradoxe dont l’évocation, impopulaire, risque fortement de déplaire. Une image aérienne montre la ville de Paris dans toute sa splendeur, illuminée comme les portes du paradis, reflétant toute la grandeur de la France, toute la magnificence qu’elle a acquise au fil des siècles, sans omettre la contribution du sang versé par l’affreuse machine de la colonisation. Je ferme les yeux, je remonte le temps, je revois ce garçon livré à lui-même, perdu sans même le savoir, voué à l’échec sans même le comprendre. Et puis il y a les autres. Des garçons dans la même situation, ou pire. Au ban de la société, ils ne savent pas ce que la vie leur réserve. Ils forment l’élégante classe des marginalisés, en leur qualité de vauriens, bons à rien, et malandrins qui font entorse à l’éclat de la société. Ce contraste m’interpelle, et je me demande un instant si ceux qui vivent le chaos de l’extérieur saisissent l’enjeu et la réalité de la situation. D’ailleurs il me semble que même la majorité des Haïtiens vivant sur le territoire n’ont aucune notion des aspects fondamentaux et essentiels de la situation.

Carrefour: Kay Jèn Yo s’ouvre aux enfants

Dans le cadre du programme de promotion des droits et de l’épanouissement de l’enfant "Timoun se moun" piloté par l’organisation Action Communautaire de Transformation et d’Intégration Formelle (ACTIF), Kay Jèn Yo organise, du 18 au 24 août 2025 (9h am - 1h pm), "Espas Lajwa", un camp d’été qui cible trente (30) enfants de 7 à 15 ans. Une grande panoplie d’activités éducatives, créatives et ludiques sont programmées pour le plus grand bien des enfants. Ils auront droit à des ateliers de : peinture, crochet, macramé, langue des signes, théãtre, lecture, échec, etc. Dans un contexte aussi traumatogène où la violence est monnaie courante, de telles initiaves sont d’une importance capitale. " Les enfants ne sont pas imperméables au stress et autres pathologies que peut provoquer la situation morbide qui sévit dans le pays actuellement", souligne Blondy Wolf Leblanc (Gabynho) DG a.i de ACTIF. "Espace Lajwa se veut donc, un refuge, un lieu où les enfants peuvent s’exprimer en toute sécurité, un espace sécurisant où ils peuvent exprimer leurs émotions à travers plusieurs médiums", précise-t-il. Plus loin, l’animateur socioculturel encourage d’autres structures à travers le pays à prendre des initiatives de ce genre au bénéfice de la santé mentale des enfants. Espas Lajwa est quasiment gratuit. Un frais de participation de 150 gourdes est requis pour la semaine. Quid Kay Jèn Yo Issu du projet "Pran Swen Tèt ou", Kay Jèn Yo est un projet de l’organisation ACTIF supporté par La Perfection École de Haute Couture visant à combattre la violence par l’engagement communautaire à travers des programmes de formation professionnelle et artistique. Situé au numéro 18, imp. Thoby, rue Desdunes, Mahotière 79, Kay Jèn Yo est ouvert du lundi au dimanche (9h am - 6h pm). Sebastien Jean Michel

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Histoire

Histoire

Première nation noire à se libérer de l’esclavage et à obtenir son indépendance de la France en 1804 et a influencé d’autres mouvements de libération à travers le monde, inspirant des luttes pour la liberté et l’égalité.

Beauté naturelle

Beauté naturelle

Haïti est dotée de paysages naturels spectaculaires, notamment des plages de sable blanc, des montagnes et une biodiversité riche.

Patrimoine

Patrimoine

Haïti possède un riche patrimoine historique, notamment des sites comme la Citadelle Laferrière et le Palais Sans-Souci, classés au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Culture

Culture

Haïti possède une culture riche et diversifiée, influencée par des éléments africains, européens et autochtones. La musique, la danse, l’art et la cuisine haïtiens sont célébrés à travers le monde.