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Histoire April 29, 2024

Vertières, Fort Mazi : Au delà des vérité historiques;

Si vous recherchez le mot vertière dans un dictionnaire français, vous ne le retrouverez pas de peur que le monde ne sache pas ce lieu représente le talons d’Achille de la plus puissante armée européenne. Qui plus est celle ci, venait de remporter avec succès la campagne de l’est. Les historiens français de l’époque effaçait ce lieu géographique sous les radars de l’histoire en raison qu’ils ne voulaient pas raconter l’histoire telle qu’elle est dans le sens d’expliquer la première grande humiliation de l’armée expéditionnaire française par des bandes d’esclaves qui étaient totalement ignorants dans l’art de faire la guerre encore moins dans le maniement des armes. Pourtant,ces analphaguerres, mettaient en déroute l’armée Napoléonienne, la plus puissante en ce temps là,à l’aide des moyens du bord. Cette armée expéditionnaire après avoir mis l’europe à genoux,allait connaître sa première mise en déroute par les esclaves dans ce lieu géographique, situé dans le département du Nord d’Haïti. Drôle d’histoire, cette ville n’est pas sur la liste des mots français alors que vu son importance historique, elle devrait placer au cœur de l’histoire universelle tant s’en faut qu’elle mettait fin à l’invincibilite de l’armée armée invaincue. Pour ne pas offenser les maîtres blanc, aucun dirigeant politique n’a jamais demandé pourquoi vertière ne figure pas dans aucun dictionnaire français? Pourtant, ils célèbrent à grande pompe cette bataille à chaque 18 novembre. Quelle hypocrisie historique chez nos dirigeants! Après vertière bien d’autres lieux historiques sont étranglés par les historiens afin de cacher les extrêmes d’atrocités des colons français sur les esclaves. C’est dans ce contexte d’étranglement historique qu’on ne mentionne pas le "fort Mazi" dans les manuels d’histoires scolaires. Celle-ci, est situé, à Petit-Goave, 2ème section communale ,localité Arnoux. Nous nous sommes tombés sur ce méga fort,lors d’un clinique mobile entièrement financé par la fondation Ernest Junior,une fondation caritative qui œuvre dans le social en particulier dans le domaine de l’art et de la musique.D’après les résidents, les plus anciens de cette localité,ce fort fut construit sur au moins 20 carreaux de terre par les colons . Ce fut un immense complexe militaire répartie en des compartiments, des avant-postes,des salles de tortues, des salles pour soigner les colons, une grande église catholique, un cimetière. Cepandant,on ne parle jamais de ce fort si bien qu’il est ignoré par les professeurs d’histoires de la ville de Petit-Goave. À coup sûr, la disparition voulue de ce fort sous les radars de l’histoire enterre les atrocités, les barbaries , les châtiments les plus inhumains des colons sur les esclaves. A bien scruter la réalité, tout semble vrai que c’est le plus grand fort qui n’ait jamais construit durant la période de la colonisation. Du reste, il semble probablement le plus fortifié par rapport à son importance. A rappeler que vertière existe seulement dans les manuels d’histoires scolaires haïtiens alors que le fort Mazi ne figure pas, encore moins dans les dictionnaires français ou dans les livres d’histoires. C’est ce qui explique que ce fort a été un lieu secret dans lequel les colons pratiquaient les crimes et les atrocités qui allaient au delà de l’entendement humain. N’est-il pas une velléité manifeste des historiens de cacher ce qu’était réellement cet immense fort construit sur au moins 20 carreaux de terre? Découvrez l’histoire d’Haïti : Un récit fascinant à explorer! : https://haitiwonderland.com/haiti/histoire/decouvrez-l-histoire-d-haiti--un-recit-fascinant-a-explorer/81

Par Gladimyr Vaval |
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Haïti : La saison de Rara à Petit-Goâve : Une célébration de la vie, de l’unité et de la résilience

Alors que la nouvelle saison de Rara se profile à l’horizon, certains groupes tels que Saint Jacques Majeur, Ratyèfè, Florida Band, Lambi Grand, et Grap Kenèp se préparent déjà à illuminer les rues de Petit-Goâve de leurs costumes flamboyants et de leurs mélodies envoûtantes. Pour ces groupes, l’avenir semble radieux, promettant une saison pleine de passion et de succès. Cependant, d’autres bands de rara hésitent encore sur la direction à prendre. Malgré ces incertitudes, l’optimisme règne quant à la réussite de cette nouvelle saison pour l’ensemble des groupes de rara dans la commune de Petit-Goâve. Le rara, ancré dans la tradition vodou, est bien plus qu’une simple manifestation artistique. Il incarne l’essence même de la culture haïtienne, mettant en lumière des questions de mémoire, de tradition et d’identité. Cette forme d’expression artistique, de plus en plus populaire, attire un large public et suscite un engouement sans précédent. Des groupes comme Ratyèfè, Grap Kenèp, Florida Band et Chenn Tamaren, reconnus pour leur capacité à ravir leurs fans, jouent un rôle crucial dans l’essor continu du rara dans la commune. La saison de rara débute traditionnellement le jeudi des morts et s’achève dans la nuit du dimanche de Pâques ou le lundi quasimodo. Pour marquer le début de cette période sacrée, les groupes organisent des cérémonies d’ouverture, honorant ainsi les esprits des défunts dans des rituels empreints de spiritualité. Ces cérémonies, souvent tenues dans les cimetières ou dans les "Bitasyons" des groupes, symbolisent le lien profond entre le rara et les traditions vodoues.

Haïti Musique : L’artiste haïtienne Rutshelle Guillaume sacrée "Meilleure artiste caribéenne" au Trace Awards & Festival 2023

La scène musicale internationale a vibré d’excitation le samedi 20 octobre 2023 lorsque la talentueuse chanteuse haïtienne Rutshelle Guillaume a été couronnée "Meilleure artiste caribéenne" lors du prestigieux Trace Awards & Festival 2023, qui s’est tenu à Kigali, au Rwanda. Cette récompense vient consacrer une carrière remarquable et une contribution significative à l’évolution de la musique caribéenne. Rutshelle Guillaume est une artiste qui a su conquérir le cœur des mélomanes grâce à son talent indéniable et ses nombreuses productions de qualité. Le Trace Awards & Festival est un événement renommé pour sa promotion de la musique et de la culture afrocentriques. Il s’agit d’une plateforme qui célèbre la diversité musicale de la Caraïbe tout en mettant en avant la créativité de la région. Les artistes caribéens y sont honorés pour leur contribution exceptionnelle à l’enrichissement de la musique mondiale. La victoire de Rutshelle Guillaume à cet événement prestigieux n’est pas seulement un hommage à son talent, mais aussi une reconnaissance de la richesse de la musique caribéenne et de sa capacité à transcender les frontières géographiques. La chanteuse haïtienne a su incarner cette diversité musicale et a touché le cœur de nombreux auditeurs à travers le monde. Sa carrière, marquée par des titres mémorables et des collaborations avec d’autres artistes talentueux, a fait d’elle une ambassadrice de la musique caribéenne à l’échelle internationale. Son engagement envers la promotion de la culture haïtienne et caribéenne a contribué à renforcer les liens entre les artistes de la région et le reste du monde. Rutshelle Guillaume continue d’inspirer de nombreux artistes émergents et de montrer que la passion, le talent et le dévouement peuvent conduire à des réalisations extraordinaires. Sa victoire au Trace Awards & Festival 2023 est un hommage bien mérité à son influence et à sa contribution indéniable à la musique caribéenne. En fin de compte, la consécration de Rutshelle Guillaume en tant que "Meilleure artiste caribéenne" au Trace Awards & Festival 2023 rappelle la puissance de la musique pour unir les cultures et célébrer la diversité artistique. C’est un moment historique pour l’artiste haïtienne et une fierté pour la Caraïbe dans son ensemble. Rutshelle Guillaume continue d’être une source d’inspiration pour de nombreux artistes et mélomanes du monde entier, et sa musique perdurera comme un témoignage de son incroyable talent et de son dévouement envers son art.

Pitié ou l’œuvre d’une vieille âme écrasée sous le poids d’une existence au goût d’absinthe

Le vocable crise charrie une infinité de sens. Nulle intention de les révéler tous cet après-midi. Toutefois, quelques précisions s’imposent. Une gamine dont les parents ne disposent pas de fonds suffisants à Noël pour lui acheter une poupée de la petite Sirène noire pique une crise et s’enferme dans sa chambre à double tour sans toucher à ses repas de la journée. Un garçon dont le chien a été empoisonné subitement par un voisin pour se venger ou abattu ayant contracté la rage, perdant du jour au lendemain un ami fidèle, entre en crise. Pour finir une société en proie à toutes sortes de mutations et dont les dirigeants sont veules, peut-être prolongée dans une profonde crise. Dans le premier cas, la jeune fille boude pour attirer l’attention de ses parents afin de se sentir apprécier des enfants de son âge à l’école ou dans le voisinage. Aujourd’hui, une trentaine de minutes de négociations peuvent suffire pour y dégager une solution durable. De mon temps, quelques coups de ceinture bien sentis aurait eu raison de ce caprice. Mais, l’humanité évolue, dit-on. Dans le deuxième cas, ce garçon peut retrouver le sourire au bout de quelques semaines. Il lui faut un peu d’attention et, sans doute un autre chien. Comme dirait Stendhal, seule la passion triomphe de la passion. Dans le dernier cas, cette société dirigée par des ineptes est secouée dans ses assises profondes. Ses institutions peuvent une à une se déliter. Les forces vives se dissoudre en un rien de temps. Cette situation crée un tsunami sociétal qui détruit toute vie au sein de cette collectivité. C’est effectivement une crise. La crise de ce point de vue constitue une situation alarmante, désespérée dans l’existence d’une communauté où rien ne va. Le chaos y règne en maître. L’essence même de la vie disparaît. L’individu peut prendre le pas sur la collectivité. Chacun tentant de résoudre ses problèmes sans se soucier d’autrui. Le voisin le plus proche est relégué à des années lumières de soi. Comment se tourner vers la création? Comment continuer à concevoir l’altérité? Comment l’artiste peut s’imprégner de ce grand désarroi collectif comme source de motivations? Voilà les questions auxquelles je dois répondre. Un artiste voit et sent ce que le commun des mortels ne peut même pas imaginer dans une vie de mille ans. Il crée pour dénoncer, quand sa conscience d’être humain est révoltée. Il exalte les héros ou la patrie selon son ressenti. Il chante la beauté d’une femme irrésistible, envoûtante ou mochement resplendissante. Il peut aussi se servir de la désolation ambiante pour donner un sens à la vie. Créer en littérature comme dans les arts en général ne dépend pas de la conjoncture. L’acte de création est fonction des dispositions du créateur. Les événements tétanisent certains et galvanisent d’autres. Créer est jouissif. Chacun jouit donc selon sa fantaisie. Écrire ouvre la voie au changement. L’écrivain jette un regard différent sur le monde. En s’incrustant dans le réel il l’enjolive, le rend meilleur ou hideux selon le message qu’il entend partager. Tout compte fait, avec lui la vie n’est jamais figée. Écrire c’est mettre le monde dans un bocal pour y parcourir l’univers. L’artiste couve son œuvre par tous les temps. Oswald Durand métait en joie d’apercevoir le beau corps de Choucoune de son observatoire secret. Musset par contre dans la douleur rédigeait sa nuit d’octobre. Quant à Dany Laferrière, en exil, il décrivit les horreurs de la dictature duvaliériste et l’insouciance des jeunes filles de son quartier dans ce monde violent et dangereux. En définitive, l’écrivain vit dans une société avec des valeurs qu’il partage ou non. Elles conditionnent son existence ou n’ont aucune prise sur lui. À bien des égards, le monde ambiant lui sert de laboratoire. Il y réalise ses expérimentations. Il jette sur le monde un regard neuf, usé, désabusé, mélancolique, violent, plein d’aigreur selon son humeur. Pitié est l’œuvre d’une vieille âme écrasée sous le poids d’une existence au goût d’absinthe. Le jeune Mike Bernard Michel vit d’expédients et de mensonges. Les mains de la vie s’abattent sur lui avec une violence indescriptible. Le malheur l’étreint dans ses bras jour et nuit. Faut-il pour autant baisser les bras ? Musset aimait à dire : « l’homme est un apprenti, la douleur est son maitre. Et nul ne se connait tant qu’il n’a pas souffert. » L’artiste doit produire sous tous les cieux. Telle est sa vocation. Les incompétents au pouvoir, les bandits légaux ou de grands-chemins, la cherté de la vie, le chômage, les chagrins d’amour sont autant de sujets de préoccupations pour lui. S’il est vrai que ventre affamé n’a point d’oreilles, toujours est-il qu’il garde le cerveau en éveil. Que dis-je, il le stimule au point de créer des œuvres intemporelles. Monsieur Pitié vous avez un bel avenir devant vous. Oeuvre de Jean Rony Charles, le livre est disponible chez les Éditions Repérage.

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Première nation noire à se libérer de l’esclavage et à obtenir son indépendance de la France en 1804 et a influencé d’autres mouvements de libération à travers le monde, inspirant des luttes pour la liberté et l’égalité.

Beauté naturelle

Beauté naturelle

Haïti est dotée de paysages naturels spectaculaires, notamment des plages de sable blanc, des montagnes et une biodiversité riche.

Patrimoine

Patrimoine

Haïti possède un riche patrimoine historique, notamment des sites comme la Citadelle Laferrière et le Palais Sans-Souci, classés au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Culture

Culture

Haïti possède une culture riche et diversifiée, influencée par des éléments africains, européens et autochtones. La musique, la danse, l’art et la cuisine haïtiens sont célébrés à travers le monde.

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